Ce qui a changé en 2012...
Les réalisations municipales
2012
        

Je m'appuie ici sur le Bulletin municipal n° 9 paru en janvier 2013,
ainsi que sur les comptes-rendus des réunions municipales 2011 et 2012.
Je fais référence, également, au discours du Maire lors des vœux du 26 janvier 2013.

        M'intéressant de près, et depuis des années, à la gestion de notre commune, premier adjoint durant près de deux ans (2008-2009), soucieux de l'intérêt chapelois, je me permets de donner librement mon avis sur certains points de la gestion municipale actuelle. Je ne prétends pas détenir la vérité mais juste exprimer une opinion dans un pays qui garantit encore la liberté d'expression.
        Je me situe au niveau de la pensée, de la réflexion et sans esprit de parti pris politique : on sait que, si mes idées sont empruntes de tolérance, je ne partage pas du tout la manière de gouverner notre commune, à l'inverse de l'engagement de travailler autrement pris lors de notre campagne électorale d'avril 2008.
- voir la page de campagne -
        La politique qui s'est installée aux commandes de notre commune est, à mon avis, regrettable et dommageable pour notre village, qui y perd justement son identité.
        Les sujets qui suivent n'ont d'autre but que de rendre compte de la réalité de la gestion de notre commune et de son évolution, à mes propres yeux. Ces informations sont appelées à être, éventuellement, modulées par d'autres qui me seraient transmises et dont je rendrai compte, bien évidemment. Je lirai donc avec intérêt toute remarque que vous voudrez bien m'adresser en m'écrivant à cette adresse Email. Merci de votre participation.




Mise en chantier de la construction d'un VESTIAIRE et club'house accolé, au stade

Un peu d'histoire s'impose, pour bien comprendre :

        Les vestiaires du foot étaient à restaurer, nul ne peut le contester, même si l'activité foot ne concerne aujourd'hui qu'une petite dizaine de Chapelois, l'équipe chapeloise existe, et c'est, quasiment, le seul sport sur la commune.
(Oui, je sais, les chasseurs et les marcheurs vont trouver à redire ! Mais, bon...)
Le vote du budget prévisionnel (avril 2012) prévoyait un montant de 191 000€ TTC (déjà une somme importante pour de simples vestiaires, même aux normes). Ce budget tablait sur des subventions du département (35 000€), du district (10 000€), l’emprunt (80 000€) et, pour le reste (66 000€), sur l’autofinancement (c'est à dire, pour faire simple, l'excédent global en fin d'exercice).

        Mais, en date du 2 mai, une demande de permis, qui sera accordée, est déposée pour la construction d'un bâtiment à usage de vestiaire et de club-house.
Entre temps, avant même l'octroi de subventions espérées, le vestiaire existant est rasé...et les joueurs contraints de faire leur saison à Chancelade qui, fort heureusement, les accueillera.
        Et ce n'est qu'en juin 2012, les joueurs de l'équipe de football ayant "manifesté le souhait de bénéficier d’un club house accolé au vestiaire sportif", que le Conseil municipal décide l'ajout d'un club-house au projet de vestiaires pour un coût estimé à...240 000€ cette fois-ci !

Il s'agit d'un bâtiment à bardage métallique de 131 m² comprenant, outre les vestiaires aux normes, sanitaires (joueurs et public) et diverses petites pièces, une salle de réunion (club-house) de 31 m² et un espace buvette de 4,72 m² (capacité d'accueil théorique : 72 personnes) pour un budget précis de 249 306,46€.
        Un emprunt de 180 000€ sur 15 ans à 3,95% en taux fixe, auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, est décidé en octobre.
On parle de 10 000€ de subvention possible de la Fédération Française de Football et 70 000€ de subvention possible du Conseil Général, l'ensemble de ces subventions et prêts dépassant d'ailleurs le montant prévu pour la construction...
Au prix d'un large doublement de la dette de la commune (environ 143 000€ en 2011) uniquement sur ce projet.
Confère la page journaldunet.com

Lors de la cérémonie des vœux, le 26 janvier 2013, plusieurs projets sont évoqués :

  • créer, ou recréer, une association de tennis et une association de pétanque,
  • recruter 2 éducateurs sportifs à la rentrée scolaire prochaine,
  • et créer un terrain multi-sport...
  • Petit commentaire personnel
    Notre dette, il est vrai, a été très raisonnable depuis 2005 (moins de 150 000 €). Cependant, dans le contexte financier actuel, je crois qu'il faudrait limiter l'augmentation de cette dette. On voit bien, depuis 3 ans, que là où la dette est forte, les difficultés sont au rendez-vous.
    Ma seconde remarque concerne le club-house. Il était utile de prévoir un abri vitré, c'est ce que les joueurs désiraient, afin que leurs compagnes puissent les voir évoluer sur le terrain tout en étant à l'abri. Mais une salle de 31 m², à moins qu'elle ne soit vitrée et ne donne sur le terrain, ne peut faire que doublon avec les nombreuses salles de réunion qui existent au bourg : la salle des associations, la salle des anciens et les 2 grandes salles inexploitées depuis plus de 7 ans, qui donnent sur la place et possèdent sanitaires et sorties de secours...
    Cependant, finissons sur une note positive, l'aspect du bâtiment prévu présente un certain cachet pour lequel il faut féliciter M. BLANC, architecte du projet et Chapelois lui-même. Voyez plutôt :





    Complément d'information (août 2013)
    À la veille de l'inauguration du complexe sportif, annoncé pour le 31 août prochain, quelques infos supplémentaires s'imposent :

  • Sur l'emprunt de 180 000 € voté en octobre 2012, seuls 50 000 € ont été contractés sur le budget 2012. Le complément devrait être débloqué en 2013 (d'où la dette en nette augmentation en 2013 par rapport à 2012).
  • Malgré le démarrage des travaux (démolition de l'ancien vestiaire) effectués avant l'octroi des subventions (qui, en principe, empêche toute subvention), 50 000 € de dotation d'équipement aux territoires ruraux ont été versés par l'État à la commune, 87 000 € par le Conseil Général, 20 000 € par la Fédération Française de Football et 25 250 € par la CAP dans le cadre de l'octroi de fonds de concours et de fonds de mandat. Soit un total de 182 250 € pour une réalisation chiffrée (à ce jour) à 377 051,03 € très exactement.
  • À cette réalisation vient de s'ajouter, de manière impromptue, la construction d'un "city-stade" (entendez un terrain multisport), pour 40 000 € subventionné à hauteur de 10 000 € au titre des fonds d'équipement des communes...
    Pourquoi cette précipitation pour un projet qui endettera un peu plus notre commune et qu'est-ce qui a présidé à cette décision ?
    Pourquoi un terrain multisport au stade quand il aurait été utile près de l'école ?
    Enfin, quelle urgence pour ce projet quand on sait qu'en 2009, la salle de motricité à l'école a été réquisitionnée pour devenir une salle de classe (lors de la création de la 5ème classe) et qu'un petit préfabriqué donne lieu de salle de motricité, de salle d'art plastique, de salle audio-visuelle etc.
    Il manque cruellement d'un bâti en dur à l'école : c'est, à mon avis, incontournable dans un avenir qu'on voudrait proche, et ce n'est pas avec l'application des nouveaux rythmes scolaires à la rentrée prochaine que les choses s'amélioreront.
    Sans parler des jeunes qui n'ont qu'un abri-bus pour se retrouver... Des marcheurs qui n'ont aucun espace sécurisé en bordure de la D1 ou sur la route de Biras, des axes pourtant qu'ils fréquentent...à leurs risques et périls...
    Le pic de l'encours de la dette de notre comme de 254 000 € en 2003 (date de la construction de la nouvelle cantine) est déjà dépassé en 2012 (282 000 €) et le sera davantage en 2013. Et, en l'absence de commerce et de foncier, le seul atout de notre commune était justement son faible endettement... D'où la question de l'opportunité d'avoir misé l'essentiel de notre richesse sur le sportif...
  • Il faut cependant prendre en compte, également, le remboursement de la FCTVA (Fonds de Compensation de la Taxe sur la Valeur Ajoutée). Il s'agit du reversement d'une partie de la TVA (15,5% environ) qui intervient l'année qui suit la réalisation du projet.
    En résumé, et si aucun dépassement n'est intervenu, l'aménagement du stade aura coûté, environ, 417 000 €. La commune recevra, ou devrait avoir reçu, des subventions à hauteur de 192 433 €. Compte tenu du remboursement de la FCTVA (perçu en 2014), le coût de cette réalisation se montera, pour le contribuable, à un peu plus de 170 000 €.

    * voir aussi l'état de la dette de notre commune.


  • Achat de Terrains du centre bourg

    Second grand projet onéreux : l'achat des terrains en centre bourg.
            Je ne sais pas comment la commune a pu acquérir ces quelques 2 ha de terrain, terrains en zone UA (ouverts à l'urbanisme) et desservis par l'assainissement collectif, à un prix d'environ 7,5€ le m², un prix qui me semble ridiculement bas. Mais, à coup sûr, c'est une très bonne affaire pour la commune.
            Dans son bulletin de janvier, M. le Maire annonce que l'affaire est faite depuis le 28 décembre dernier.
    La vente devait se conclure moyennant la somme de 150 000 € (+ 8000 € de frais) et le plan de financement comprendra une subvention de 75 000 € en recette (subvention octroyée par la CAP) et un emprunt de 60 000 € décidé en août, au CREDIT MUTUEL du SUD-OUEST à un peu plus de 3%, sur 15 ans (représentant un peu plus de 40% de la dette 2011).
    Mais l'opportunité était là et augmenter le foncier communal était un objectif de l'équipe municipale.
    Dans son discours des vœux, le 26 janvier dernier, Monsieur le Maire précise que ces terrains sont "dédiés à la construction".

    Petit commentaire personnel
    L'urbanisation du centre bourg m'inquiète à plusieurs titres : d'abord sur le plan financier, bien sûr, sachant qu'avec les nombreux emprunts importants contractés cette année, nous n'aurons guère de marge de manœuvre au niveau du budget communal, sauf à augmenter les taux de nos impôts qui se situent déjà dans une moyenne raisonnable...
    Autre inquiétude : que deviendra l'identité de notre village, déjà quelque peu malmenée par l'explosion d'une urbanisation pas toujours maîtrisée (difficultés liées à des problèmes d'assainissement en sol argileux, à des problèmes de voirie non adaptée...).
    Notre identité, au fait, quelle est-elle ?
    Un village rural (mais qui l'est de moins en moins), à l'inverse de village-dortoir où les gens ne se connaissent pas, dans un centre bourg historique dont l'aspect historique n'est quasiment pas protégé (protégé juste par une petite zone inscrite à l'inventaire, peu respectée me semble-t-il).
    Cet achat pourrait être l'occasion de penser à paysager le bas-fond qui recueille les eaux de ruissellement, en créant, pourquoi pas, un parc qui serait à distance de la voie communale et offrirait un complément à l'aire de jeux, pouvant d'ailleurs s'y réimplanter. La zone de pique-nique ouverte qui avait été dénaturée par l'implantation, obligatoire, d'un grillage, retrouverait alors sa place à la satisfaction de nombreux marcheurs qui sillonnent notre commune.
    Des idées, comme ça...



    Projet de travaux de restauration d'une partie de la toiture Merlande
    ...qui est un projet 2012...non encore réalisé...

            Un ancien dossier qui aurait pu être bouclé en 2009 : il n'y manquait alors qu'un OUI du Conseil municipal qui aurait pu engager une restauration complète de la toiture, charpente, maçonnerie et sol, dangereux actuellement, pour un coût de moins de 50 000€ pour la commune...
    Le Maire en a décidé autrement et depuis, la toiture, reprise à la hâte à défaut d'être restaurée (pour plusieurs milliers d'euros pour la commune), fuit encore... On espère que la maçonnerie (murs et surtout la coupole), ne présenteront pas, un jour prochain, de désordres, ce qui serait catastrophique.
    En juin 2010, le Conseil municipal approuve un projet de réfection de la partie de la toiture la plus abîmée pour un montant de 43 500€ ainsi que la reprise des sols pour 6 860€. Après déduction des subventions (état, région et département), le coût, pour la commune, se monte à 13 000 €.
            On attendra encore deux ans et, en juin de cette année, un projet, différent, est à nouveau présenté : il se chiffre cette fois à 60 000€ et le coût final, sur ce projet, serait de 12 139,80 € pour la commune. On ne parle plus de la réfection du sol, véritablement dangereux dans la pénombre mais uniquement d'une partie de la toiture, la partie ouest...

            Le projet de restauration a donc été repris et, semble-t-il, mené à son terme, mais il s'agit d'une restauration partielle : la restauration de la moitié (seulement) de la toiture, la plus exposée (celle, au-dessus des deux voûtes).
    Lors des vœux, le Maire a confirmé la mise en chantier du projet, "subventionné à 80%" a-t-il précisé, et dont la première réunion de chantier est prévue en février 2013.
            En août, le Conseil municipal vote un emprunt de 40 000€ contracté auprès du CREDIT MUTUEL du SUD-OUEST pour financer "la restauration de la toiture et la nef" (?) du Prieuré de Merlande... On ne comprend pas très bien puisqu'il ne manquerait qu'un peu plus de 12 000€ pour boucler le financement...
            Et en octobre, il est annoncé que l'on a attribué le lot 1 « Maçonnerie et pierre de taille » pour 11 201,19 € HT et le lot 2 « Charpente et couverture » pour 40 000 € HT. Seul le lot 3 « Menuiserie – Serrurerie » est encore à attribuer.
            En attendant, aucun travaux en vue à ce jour. On espère qu'ils ne vont pas tarder !
    Mais on remarque que pas un mot n'est dit sur ce dossier dans le bulletin municipal et c'est étonnant pour un chantier en phase opérationnelle, complété par un emprunt de 40 000 €...

    Complément d'information (août 2013)
    Le coût réel du projet a été établi à 51 561 € dont 22,24% à la charge de la commune, soit 11 467 €.
    À cette somme s'est ajoutée la somme de 2 300 € environ du fait du retard des travaux dû aux intempéries (location de l'échafaudage).



    Suppression d'un emplacement réservé dans le cadre du PLU

            La procédure de consultation pour la suppression d'un emplacement réservé a fait grand bruit.
    Non pas sur le fond, car, dans la conjoncture économique actuelle, la décision se comprend : envisager de financer une déviation du bourg passant par la route qui longe le cimetière pour rejoindre la D1 après l'école, même si cette déviation sécuriserait du même coup cette dernière, ce projet du PLU, louable à l'époque (2007), devenait discutable aujourd'hui.
    Si la procédure a fait grand bruit, c'est dans sa forme, occultant la vraie raison du projet et quelque peu humiliante pour la municipalité précédente qui laissait entendre que celle-ci avait fait vraiment n'importe quoi. D'ailleurs, l'ancien maire et l'ancien adjoint à la voirie ont réagi. (voir les deux articles)
    Toujours est-il que la décision a été prise et validée en août par le Conseil municipal. Mais il n'y a pas eu d'information sur le rapport du contenu de cette consultation des citoyens...



    Adhésion à la charte "zéro pesticide dans nos villes et villages"

            En mai, la municipalité décide de s'engager en faveur de la réduction de la présence et de l’utilisation des produits chimiques, notamment des pesticides sur la commune. Elle décide d’adopter un règlement et d'adhérer à la charte "zéro pesticide dans nos villes et villages" proposée par le Conseil Général de la Dordogne.
    Une démarche à saluer et qui va dans le sens du bien général.



    Cantine scolaire : retour à l'ancienne formule
    de gestion municipale de la restauration

            Après quelques années de contrat avec une société de restauration extérieure, depuis la rentrée scolaire de septembre, il a été décidé de "reprendre la main". Avec la volonté d'offrir une alimentation plus saine (produits frais, pain, légumes et laitages "bio") et de provenance davantage locale.
    Lors des vœux du 26 janvier, l'accent a été mis sur "le prix moyen du repas qui a baissé assez significativement".

            Une bonne initiative, d'autant courageuse qu'elle nécessite un plus grand investissement du personnel et des élus. On revient ainsi au temps de la pratique de l'ancienne municipalité, quand la première adjointe assumait la charge de l'élaboration des menus et des achats...
    À propos d'élaboration des menus, on ne sait pas si ceux-ci sont, ou pas, supervisés par une diététicienne, comme c'était le cas auparavant, aucune communication ne nous ayant été faite, à ma connaissance, sur ce point.


    Aménagements routiers

  • Pose d'un rail de sécurité sur la descente de Lansinade
            En partenariat avec la municipalité de Gravelle, un rail a été posé pour sécuriser le tournant, côté ravin, sur cette route qui est aussi l'axe La Chapelle-collège de la Roche Beaulieu, le collège du secteur. - voir l'article -
    Une heureuse initiative, largement subventionnée, et dont le coût a été proportionnel à la propriété de chacune des deux communes concernées.
            Mais quid du chemin rural decendant vers la route de Ribérac et qui a été ainsi fermée par la barrière de sécurité ?...

  • Aménagement de l'entrée sud du bourg
            Les trottoirs ont été castinés et une barrière en bois a été posée, donnant un bel aspect à l'entrée de ce côté-ci du bourg. Il n'y a pas eu, cependant, de stabilisation des deux pentes raides sur les bas-côtés mais aucune intempérie sérieuse n'est venue mettre à mal cet aménagement.

  • Pose de coussins berlinois
    Une dizaine de coussins berlinois ont été posés, avec plus ou moins de bonheur.
    D'autres encore sont envisagés (déclaration du Maire lors des vœux du 26 janvier 2013).

    º Dans la descente de la route de Biras, route, très fréquentée par moment, sans visibilité et étroite, cet aménagement est totalement justifié. C'est une incitation à ralentir dans une zone de virages, particulièrement dangereuse pour les piétons. Un aménagement des fossés permettant la création d'une zone piétonne, depuis le carrefour avec la D1 jusqu'au sommet de la côte, me paraît s'imposer.
    º Les coussins berlinois au lieu-dit "les Boiges" se justifient également en l'attente d'un réel aménagement pérenne du carrefour sans visibilité qui se situe à cet endroit.
    º Aux Reyssoux, les coussins berlinois sont déjà plus discutables et l'on regrette que cet aménagement n'ait pas fait l'objet une commission extra-municipale, réunissant les élus et les habitants concernés, sur cette question de sécurité de la traversée du hameau.
    º Par contre, cet aménagement ne se justifie pas du tout sur la route de Lansinade.

            Mais que viennent-ils faire là ?
    Sur une route aussi large que la D1, nouvellement limitée à 70 km/h (ce qui est bien), traversant une zone habitée dont les propriétés sont toutes sécurisées par un fossé ainsi qu'un large espace laissé entre la chaussée et leurs accès. On ne voit ça nulle part qu'à La Chapelle ! Le ramassage scolaire serait la raison ? Pour combien d'enfants qui y descendent ? Et le bus ne s'arrête-t-il pas en bien d'autres lieux qui ne sont pas sécurisés à ce point et pour davantage d'enfants ?... Un aménagement pour l'arrêt du car à cet endroit aurait été plus judicieux !
    Dans cette grande ligne droite, qui ralentit à...30 km/h ? Cet aménagement incite plutôt à enfreindre le code de la route et le jour où la gendarmerie voudra verbaliser, on saura bien lui indiquer où installer son radar ;-)
            Au-delà de l'humour, on peut se demander pour quelles raisons réelles cet aménagement coûteux a été réalisé. Car chaque coussin berlinois, avec la pose et ses panneaux, a un coût dépassant le millier d'euros...
    Alors, OUI quand cela se justifie mais NON quand il s'agit d'un intérêt (très) discutable...

  • Participation de la commune au PIG (Programme d'Intérêt Général)

            D'une manière générale, il s'agit, pour la commune, d'octroyer une aide pour la restauration de bâtiments anciens, sous réserve de la nécessité et de la nature des travaux envisagés et sous réserve des ressources réduites des personnes aidées.
    Le Conseil municipal a décidé, en juin, de poursuivre son action en faveur du Programme d’Intérêt Général, pour une période de 3 ans. Il s'agit d'aider à la réhabilitation de logements anciens en aidant des propriétaires bailleurs ou occupants aux ressources limités (propriétaires dits "sociaux" ou "très sociaux").
    Cette aide est destinée aussi (et peut-être surtout) à participer à la résorption des assainissements individuels non conformes (points rouges ou noirs).
    L'aide sera de 5% pour les propriétaires bailleurs, de 10% pour les propriétaires occupants et de 20% pour les aides à la mise en conformité de l'assainissement individuel, à hauteur, pour la commune d'environ 12 000 €, sur 3 ans.

            Voici une aide réellement sociale, mesurée (4 010 € par an) et de bon sens. La même aide avait déjà été votée il y a trois, de cet ordre-là (5 000 € par an).
    Mais, en février 2010, on se rappelle qu'une aide "exceptionnelle" de 14 000 € (près de 3% du budget de fonctionnement de la commune) à un privé, dans le cadre de ce même PIG, avait été votée, en sus, par le Conseil municipal, pour aider à la création de 6 logements sociaux au Château des Brunies. Avec, en contrepartie, une convention limitée dans le temps permettant au maire de siéger à l'attribution de ces logements locatifs...
    On le voit, le choix de participer à l'action du PIG, un bien en soi, peut ouvrir la porte à des dérapages... Méfiance donc...



    Subventions à des associations externes

  • Au mois de mai déjà, la municipalité avait voté une subvention de 800 € supplémentaire au Comité des Fêtes, laquelle a permis à l'association "Festenau Occitània en festa" de couvrir le cachet du groupe d'artistes venu donner une représentation en l'église du bourg dans le cadre de son festival.

  • En octobre, le Conseil municipal vote une somme de 1 100 € pour l'accueil d'un spectacle organisé dans le cadre du même festival, par la même association d'une commune voisine...

  • Et en décembre, c'est le principe de subvention à une association d'échelle nationale, œuvrant pour une cause générale, qui est adopté, pour une somme de 200 €.

    Pour mémoire :

    Nom de l’association
    Subv. 2012
    Agonapied
    400
    Agonaweb
    500
    Amicale laïque
    1 000
    Anciens combattants
    200
    Chasse bourg
    300
    Chasse (Pavillon-Les Reyssoux)
    200
    Comité des fêtes
    2 500
    + 1 000 (marchés producteurs)
    + 800 ( "Festenau Occitània en festa" )
    Foot- Etoile sportive
    1500
    Stand de tir
    (extérieure mais exerçant une activité sur la commune)
    300
    Temps libre
    500



  • Création d'un CCAS
    Centre Communal d'Action Sociale*
    ...qui n'est pas une réalisation 2012 mais 2010/2011...

            En fait, il s'agit d'une réalisation 2010/2011 qui peut se résumer en deux décisions :

  • C'est en avril 2010 que la municipalité décide de quitter le SIAS (Syndicat Intercommunal d'Action Sociale) de Saint Léon sur l’Isle (à la date du 1er juillet 2010). Ceci à cause de la faible aide en retour : 5,25% de la totalité des aides accordées à l’ensemble des communes adhérentes. Ces communes adhérentes rejoignent le CIAS (même organisme mais Intercommunal au lieu d'être Communal) de St Astier.
  • Lors du même Conseil municipal d'avril 2010, la municipalité décide de créer son propre CCAS communal à compter du 1er octobre 2010, reporté ensuite au 1er janvier 2011 où 4 conseillers municipaux seront élus (Anne-Marie CASA, Jean-Luc ESCOUBEYROU, Martine CREYSSAC et Jacqueline LEVRERO).
    Il semble que le CCAS ait été créé, en fait, au mois de juin 2011 (bulletin municipal n°7)
    Aucun budget n'a encore, à ma connaissance, été voté. Ce devrait être logiquement le cas lors de l'établissement du budget primitif 2013, en avril probablement.

    * Autrefois appelé Bureau d'aide sociale (BAS), la loi no 86-17 du 6 janvier 1986 a substitué le nom de Centre communal d'action sociale à l'ancienne dénomination.



  • Mico-crèche
    ...qui n'est pas une réalisation 2012 mais 2011...

            La mise ne place de la micro-crèche Chapi-Chapo a été une réalisation 2011 qui a été mise en place par la municipalité et qui est "devenue CAP" dès le 1er janvier 2012, la CAP ayant pris la compétence "petite enfance" à cette date sur tout son territoire.
            Au vu des 21 enfants inscrits et de leur fréquentation hebdomadaire moyenne de 2,5 jours par enfant, cette initiative de la municipalité, n'ayant pesé que faiblement sur le budget communal, répond à un réel besoin en la matière.

            Avec le ramassage des ordures ménagères et la maintenance de la station d'épuration du bourg, la CAP offre là un troisième service réel sur le territoire de notre commune.

            Cependant, il me semble important de compléter l'information par ceci...
    Après consultation des assistantes maternelles agréées de la commune (elles sont 6 en exercice actuellement), il s'avère que, depuis la création de la micro-crèche des Basses Veyrinas, leur clientèle s'est considérablement raréfiée : depuis un an, à une exception près, les assistantes maternelles n'ont que très peu, et pour plusieurs d'entre elles, n'ont plus du tout d'appel téléphonique. Au point de rendre leur métier impossible : l'une a dû arrêter tandis que l'autre cherche déjà du travail à l'extérieur.
    C'est donc une activité professionnelle sur la commune qui semble être touchée de plein fouet.
    Ceci n'est pas étonnant, et pour deux raisons majeures :
  • J'avais demandé, fin 2011, de prendre connaissance de l'étude de besoins qui aurait dû prévaloir à la création de la micro-crèche sur notre commune. Le maire m'a donné une réponse négative. Or, en se basant sur la population scolaire, on peut estimer le nombre moyen d'enfants chapelois à 14 par an (soit 28 sur deux ans). Considérant qu'un certain nombre de ces enfants est "gardé" par la famille et que 21 d'entre eux sont inscrits à la micro-crèche Chapi Chapo, combien d'enfants reste-t-il pour les 5 assistantes maternelles du village ? Si une étude de besoins a été faite, elle a dû forcément révéler cette problématique aboutissant à un phénomène de chômage accru sur La Chapelle. Phénomène accentué par le fait que le recrutement pour des postes municipaux vaquants ne semblent pas privilégier les Chapelois (Agence postale ou aide au secrétariat par exemple).

  • Les micro-crèches et les assistantes maternelles sont mises, à mes yeux, dans un système de concurrence relativement déloyale : l'heure en crèche est inférieure à l'euro quand elle avoisine les 3€ chez une assistante maternelle et les "frais d'entretien" de 2 ou 3 euros par jour ne sont pas remboursés chez une assistante maternelle... Même si le service est différent (davantage personnalisé et plus souple chez les assistantes maternelles qu'en crèche), on comprend les parents, en ces temps difficiles, qui privilégient la micro-crèche...


  • Création d'un poste d'aide au secrétariat de mairie
    dans le cadre des emplois handicapés

            Depuis le début de l'année, quand ce n'est pas Mme PARINET, c'est Isabelle qui vous reçoit à la mairie. Un emploi de CAE de 20h hebdomadaires, dont les charges salariales sont supportées par l'état à 85%.
    En octobre, Isabelle est reconduite dans ses fonctions et un CDD d'un an est envisagé pour février 2013.
    En février 2014, l’agent pourrait devenir titulaire de la fonction publique territoriale.
            Il y a donc quatre personnes qui travaillent au secrétariat de mairie de la Chapelle Gonaguet : Aude ESCALÉ, rédacteur territorial (à plein temps), Françoise PARINET (12h hebdomadaires + 15h pour la Poste), Isabelle dont je viens de parler et Francis VALBOUSQUET qui assure une demi-journée par semaine au titre de l'ACMO (Agent Chargé de la Mise en Oeuvre des règles d'hygiène et de sécurité).



    Collectes : textiles et encres
       
            Deux heureuses initiatives :
  • La collecte de textiles, installée en fond du parking de la mairie.
    Je reprends volontiers l'information municipale :

    "Vous pouvez y déposer des vêtements, linges de maison, chaussures, petite maroquinerie, rassemblés dans des sacs plastiques, les chaussures attachées par paires, à condition qu’elles ne soient pas trop usées, ni sales ou humides.
    C’est dans une démarche solidaire, et avec un objectif environnemental, que la commune s’est engagée en signant une convention avec le Relais Gironde, réseau d’entreprises d’insertion et membre d’Emmaüs France notamment, dont l’objectif est la création d’emplois durables pour lutter contre l’exclusion.
    Ceci n’engendre aucun coût pour la mairie grâce au réemploi des textiles."

  • La collecte des encres, sur une initiative de l'école communale.
    Que faire des cartouches d'encre vides et des vieux téléphones ? C'est simple : déposez-les en mairie, dans une boîte prévue à cet effet (en entrant à droite). C'est l'opération Madame Coccinelle !
    Limiter l’impact de ces déchets sur l’environnement en permettant d'aider au financement des projets scolaires de l'école communale, voilà la démarche...



  • La bibliothèque change de locaux...
    ...qui n'est pas une réalisation 2012 mais 2011...

            C'est, en effet, le 3 octobre 2011 que la nouvelle bibliothèque a ouvert officiellement ses portes, la cérémonie d'inauguration s'étant déroulée 4 mois plus tard, en février 2012.
       voir ici
    La bibliothèque municipale se trouvait, auparavant, dans ce qui est aujourd'hui la salle des associations, derrière l'église.

            Le rapprochement de la bibliothèque avec l'école est à saluer : c'est naturellement là que doit se situer une bibliothèque municipale, et là qu'elle se situe en général dans les communes, l'école constituant "sa première clientèle".
    Un grand bravo, au passage, à l'adjointe au maire et à Françoise RAPNOUIL qui ont été, chacune en ce qui la concerne, les maîtres d'œuvre de cette restructuration réussie.
    On aurait souhaité cependant avoir quelques chiffres de fréquentation, des adultes en particulier, étayant "le succès qui ne se dément pas"...



    Et pour être le plus complet possible...
    autres annonces et projets en cours...

  • L'annonce de l'abattage prochain du sapin devant la mairie... Pas n'importe quel épicéa...      voir l'article
    Là aussi, je reprends volontiers les raisons qui président à ce choix :

    "Les raisons de cette proposition relèvent d’abord de la sécurité car la hauteur de l’arbre menace les toitures des bâtiments voisins en cas de fort vent, et les racines détruisent les abords dont l’accès devient dangereux.
    Par ailleurs, la loi prévoit l’aménagement de l’accès aux bâtiments publics pour les personnes handicapées, d’ici à 2015, et un aménagement est prévu à cet endroit."

    Et d'ajouter :

    "Un arbre de la laïcité sera planté en un autre lieu de la commune pour remplacer celui-ci dont l’abattage est devenu nécessaire."

  • Le projet de rénovation du Foyer rural, présenté par Anne- Marie CASA et voté en janvier 2012.
    Il s’agit d’effectuer des petits travaux destinés à récupérer un peu d'espace et à rendre les lieux plus fonctionnels, notamment pour ce qui concerne l’office. Il s'agissait aussi de refaire les peintures qui en ont bien besoin.
    Le matériel était aussi à revoir...
    Lors des vœux, Monsieur le Maire a même évoqué de "créer une cuisine digne de ce nom dans le Foyer rural".
    Un projet probablement reporté à 2013 : il n'en a plus été question en 2012...

  • Installation de capteurs sur les poteaux d'éclairage par la SAUR afin de permettre d'effectuer des relevés automatisés des consommations d'eau potable, relevés en temps réel et consultable 24h/24 sur Internet par les consommateurs (intéressant pour une surveillance des fuites d'eau éventuelles par exemple).
    Le Conseil municipal, en octobre dernier, sans expliciter son refus, a rejeté ce projet privé de la compagnie qui gère la distribution de notre eau potable et qui, semble-t-il, présentait des avantages sans qu'on en entende les inconvénients...

  • Lors des vœux du 26 janvier, il a été annoncé que le projet lourd de la construction d'une nouvelle garderie scolaire est reporté, au motif invoqué d'un refus de subvention de la part de la préfecture.

  • Lors de ces mêmes vœux, il a été annoncé un autre projet : donner des noms aux rues et des numéros aux habitations. C'est, je crois pour avoir abordé le sujet en 2008, un projet qui a un coût significatif : derrière ce choix, il y a les mises à jours diverses de cartes et données informatiques liées à ces informations nouvelles...

  • L'assainissement collectif aux Reyssoux, qui faisait partie intégrante du PLU voté en 2007 mais n'a pas été appliqué par la nouvelle municipalité, est rendu quasi incontournable : plusieurs habitations n'ont aucun moyen de créer un assainissement individuel faute d'espace suffisant. La faible population du hameau et sa situation dominant un point bas sur lequel est prévu, dans le PLU, la petite station d'épuration rendent la réalisation de celle-ci techniquement simple à mettre en œuvre.
    Cependant, rien n'a été, ni discuté, ni fait depuis 5 ans maintenant.
    Lors des vœux, le Maire annonce une réunion de concertation avec les intéressés des Reyssoux, réunion déjà plusieurs fois évoquée. Espérons qu'elle aura réellement lieu et que les engagements de la commune et de la CAP en 2007 seront tenus.





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